20 ans après, un homme d'affaires britannique a découvert que les trois enfants qu'il avait élevés n'étaient pas les siens.

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20 ans après, un homme d'affaires britannique a découvert que les trois enfants qu'il avait élevés n'étaient pas les siens.

Cet homme d'affaires à succès âgé de 55 ans, cofondateur de Moneysupermarket.com, a tenté d'obtenir le montant de 4 millions de livres sterling dans le cadre de sa procédure de divorce, tout en poursuivant son ex-femme pour fraude à la paternité.

Richard Mason a porté plainte contre Kate, son épouse pendant 20 ans, lorsqu'un médecin lui a annoncé en 2016 qu'il souffrait de mucoviscidose congénitale et qu'il ne pouvait pas avoir d'enfants. Autrement dit, les enfants qu'il avait élevés comme les siens depuis 1995 avaient été conçus dans le cadre d’une relation extra-conjugale.

Mme Mason a offert 250 000 livres sterling pour régler la question, à condition que l’identité du père biologique reste anonyme.

Roger Terrell, l’avocat représentant M. Mason, a déclaré que Mme Mason avait fait cette proposition pour ne pas avoir à révéler l'identité du vrai père des enfants au cours de l'audience, ajoutant que le père biologique, quel qu'il soit, n'était jamais entré en contact avec les enfants et  ne savait probablement même pas qu’ils existaient.

Cependant, une source proche de la famille a déclaré que les fils ne voulaient pas connaître leur père biologique et considéraient toujours M. Mason comme leur véritable père, bien que deux d’entre eux ne souhaitent plus communiquer avec lui.

Mme Mason a admis qu'à la fin des années 90, elle a eu une liaison avec un autre homme pendant quatre ans. Son fils aîné est né en 1995 et ses frères jumeaux sont nés en 1999. Cet homme travaillait à la banque Barclays et elle le rencontrait chaque fois qu'elle se rendait à Londres en tant que responsable syndical.

"Je pense que l’on trouvera bien quelqu’un qui travaillait avec lui à Barclays, qui connaît sûrement quelques détails de l’affaire et qui nous en dira plus", a déclaré l'avocat de M. Mason.

Terrell estime qu’il tient le dossier gagnant, car il n’existe aucun précédent de refus de régulation financière d’un litige né d’une prétendue fraude à la paternité.

"En un instant, j'ai découvert que je n'avais pas d'enfants ... si je pouvais d’un coup de baguette magique recommencer ma vie, je le ferai", se lamente Richard Mason.

 

Photo: instagram @ richard_mason

Source: "The Telegraph"